Elladan d'Imladris
« Les Morts chevauchent derrière. Ils ont été appelés. » (feat. Aaron Jakubenko) | NominationElladan d'Imladris Race Semi-Elfe Sexe Homme Date de naissance 130 TA Lieu de naissance Imladris FamilleFils d'Elrond Peredhel et de Celebrian, fille de Galadriel et Celeborn Frère jumeau d'Elrohir Frère ainé de Arwen Undomiel Appartenance Elfes (Imladris), chevauche avec les Dunedain Rang Prince d'Imladris Alignement
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Voici mon histoire ...On me promit une cité et une armée. Je choisis de confier ma vie à un cheval, et à mon frère.130 3A. C'est cette année que choisit pour naître Elladan, fils de Elrond Peredhel et de Celebrian, fille de Galadriel et Celeborn, en la cité cachée d'Imladris. Et comme un mal...bonheur ne vient pas seul, il fallu qu'il soit suivi de Elrohir, son jumeau, de quelques minutes seulement son cadet.
Dire que, durant leurs jeunes années, les jumeaux ont effrayé à peu près tous les elfes de la cité par leur simple présence, c'est peu dire. Mais selon Elladan, cette réputation était très surfaite, et son frère et lui étaient de véritables anges... possédant peut-être une corne de démon ou deux sur le haut du chef.
241 3A. Au tour d'Arwen, leur petite sœur, de venir au monde. Les deux jeunes elfes ayant atteint leur maturité (physique à défaut de mentale), Elrond décide de les envoyer suivre l'apprentissage de Thranduil, roi de Verbois. Elladan y constata tout de suite un changement radical de rythme. A s'entrainer du lever au coucher du soleil, si tant est qu'on puisse se rendre compte des mouvements du soleil sous la canopée dense de la forêt, le temps des bêtises était clairement révolu. Perclus de fatigue à la fin du jour, il ne prenait même pas le temps de diner avant de s'effondrer sur son lit, et penser n'avoir dormi que cinq minutes alors qu'on le tirait du lit le matin suivant. Presque deux décennies lui furent nécessaires pour s'adapter à ce rythme, qui s'intensifiait chaque fois qu'il s'y habituait enfin.
Malgré qu'ils aient dépassé leur premier siècle d'existence, certains jours, être loin d'une mère dont il était si proche lui devenait insupportable. En ces occasions, il pouvait compter sur l'oreille attentive et le sourire de la Reine Evranï, l'épouse de Thranduil. Une elfe pour laquelle Elladan éprouvait le plus grand respect, même s'il n'a jamais su se montrer aussi formel avec elle qu'avec le roi.
Ils avaient près de cinq siècles quand Thranduil leur rendit leur liberté, et les deux frères commencèrent par faire un tour à Imladris, puis en Lorien après que leurs parents leur ai indiqué qu'ils avaient raté leur sœur de peu. Par la suite, ils voyagèrent à peu près dans tous les coins pommés possibles et imaginables de la Terre du Milieu, du Falathlorn au Gondor en passant par le Forochel ou encore les Montagnes Bleues. Hormis le Mordor, qu'ils jugeaient prudent d'éviter, la Moria et quelques rares zones, ils explorèrent à peu près tout. Ils s'allièrent aux Dunedain, descendants d'Isildur, et partagèrent de nombreuses années et de nombreuses batailles à leurs cotés. Même si, à l'époque, se battre n'était pas pour Elladan une nécessité. Mais une question de survie. Avec un cheval rapide, il pouvait aisément fuir devant la plupart des orcs, bien que la fuite n'ai jamais été une option pour lui. Disons plutôt qu'à l'époque, il n'allait pas déloger les orcs du moindre trou puant dans lequel ils vivaient. Il se contentait de se défendre, voire d'attaquer les orcs qui attaquaient les gens sur son chemin.
1080 TA. Un nouveau séjour sur les terres de Thranduil, entre deux passages à Imladris et trois autres dans les Terres Sauvages. Un séjour dont il profita pour faire la rencontre du fils unique du couple royal, le prince Legolas. Un elfe blond d'une vingtaine - pardon, trentaine - d'années, avec l'ambition de devenir meilleur que le meilleur archer de son père. Ce qui amusa profondément Elladan, et en même temps, il ne fallut qu'une révérence à l'elfe pour accepter le défi du plus jeune, malgré le presque millénaire de différence entre eux. Il crut bon de ne pas montrer toute l'étendue de son talent. Il découvrit rapidement qu'en matière d'arc, Legolas n'aurait pas à attendre des années pour être doué. Au fil des allers et retours en Forêt Noire, il découvrait le jeune prince chaque fois meilleur, jusqu'au jour où il dut user de tout son art pour ne pas perdre le défi... ce qui arriva la fois suivante. Rajoutez à cela que les jumeaux connaissaient la Terre du Milieu comme leur poche là où Legolas ne pouvait que se l'imaginer, et entre deux concours de tir à l'arc, trois entrainements et quatre aventures racontées, on arrive à un lien solide entre les trois princes.
1312 TA. Une année sombre pour le royaume sylvain, et pour les deux frères, qui perdirent, plus qu'une reine, une protectrice ayant veillé sur eux lorsque leur mère ne le pouvait pas. Elladan s'en consolera en affirmant que la guerre fait son lot de victimes, et que, malheureusement, il peut arriver qu'on en connaisse certaines. Si on empêchait ceux que nous aimions d'aller au combat, il n'y aurait personne pour s'y rendre... La perte qui l'affligera ensuite possède cependant un caractère bien plus injuste pour lui, Celebrian et sa compagnie n'étant absolument pas sur le champ de bataille lorsque l'impensable se produisit.
2509 3A. L'année où tout changea. L'année où la douce insouciance des jumeaux pris du plomb dans l'aile. L'année où leurs voyages ne furent plus de l'amusement, et une curiosité insatiable. L'année où, malgré les risques qu'ils prirent, et l'allure qu'ils réclamèrent à leurs chevaux sitôt la nouvelle de son enlèvement parvenue à leurs oreilles, ils ne purent sauver leur mère. Les premiers instants, Elladan pensa honnêtement y être parvenu. Non pas comme un caprice d'enfant qui refuse de voir la réalité du monde sous ses yeux. Mais comme une certitude. Elle allait mal, mais elle était en vie, leur père saurait la soigner. Leur père était capable de soigner tout le monde. Seulement, la dure réalité lui arriva en pleine face au fil des mois qui passèrent, et de la santé s'affaiblissant de leur mère. Son frère l'accompagna jusqu'aux Havres Gris. Lui n'en eut pas le courage. Il le regrette chaque jour qui passe. Mais il n'a pu qu'harnacher sa monture, lui faire prendre un galop à lui rompre les jambes, et fuir au loin, sans but précis. Il fallait qu'il s'en aille, et qu'il trouve un exutoire à la folie furieuse qui s'installait dans son cœur. Les orcs devinrent les victimes de cette folie. Ils l'avaient mérité certes. Mais il n'était pas capable de réfléchir. Les orcs sont mauvais, et il n'y a aucune chance de jamais trouver un être bon parmi eux, ce ne sont que des animaux, des êtres créés dans l'unique but de tuer et de détruire.
Il ne s'arrêta que lorsque sa monture faillit sous lui. La seconde fois en un an qu'il parvenait à tuer son cheval à la course. Mais il n'en aurait cure que plus tard. Sur le moment, il se contenta de maudire les dieux créateurs de ce monde pour avoir laissé les orcs s'y installer. Ce furent les Dunedain qui le trouvèrent, et, après quelques semaines de chasse intensive, le ramenèrent à Imladris, menaçant même de l'assommer et le sangler sur sa monture s'il cherchait à leur désobéir. S'ils respectaient les deux princes, ils savaient aussi hausser le ton au besoin, et là, le besoin se faisait sentir. Elladan était pour eux un allié solide, sauf quand il allait se jeter corps et âme dans une bataille perdue d'avance, et qu'il fallait sacrifier cinq hommes pour l'en sortir.
2933 3A. Des années déjà que les deux frères parcourent la Terre du Milieu non plus pour le plaisir, mais pour la mission qu'ils se sont donné. Mettre un terme définitif à l'existence de la race des orcs, et de leurs affiliés. S'ils savent que c'est une cause perdue d'avance, ils ont su trouver de parfaits alliés dans ce combat. Parmi eux, les Dunedain, qui, générations après générations, continuent à perpétrer la tâche donnée par leurs ancêtres. Parmi eux, leur chef, Arathorn, ami proche de Elladan et combattant à peu près aussi têtu que lui. Une riposte contre les orcs fut cependant sa bataille de trop. Ne pouvant se dépêtrer de ses propres adversaires, Elladan ne put qu'assister impuissant, à la mort d'un homme qu'il considérait comme un grand homme. Avec son frère, il porta sa dépouille puis convainquit Gilraen d'emmener Aragorn, fils d'Arathorn, jusqu'en Imladris, où il grandirait sous la protection du seigneur Elrond, et pourrait compter sur deux grands frères. Au moins les quelques jours par an où ils se trouvaient dans la cité.
2941 TA. A la suite du passage de Gandalf et de la compagnie de Thorin Ecu-de-Chêne à Imladris, Elrond les envoya tous deux vers la Forêt Noire et Erebor, pressentant que les nains pourraient avoir besoin d'assistance, tout en leur intimant de rester dans l'ombre. Thorin ne tolèrerait aucune aide supplémentaire d'Imladris, et aucun allié chez les elfes, fusse face à Thranduil lui-même. A leur arrivée, cavaliers solitaires traversant la Désolation de Smaug, ils aperçurent rapidement le Dragon chuter dans les eaux du lac, et aidèrent à l'installation des survivants de Lacville dans les ruines de Dale. Quand au conflit naissant entre elfes et nains? Ils jugèrent que là n'étaient pas leurs affaires, bien qu'ils demeurèrent à proximité, pressentant le danger à venir. Lorsque les orcs se mêlèrent de la partie, ils laissèrent la première charge à Thranduil et Daïn, préférant participer activement à la défense de Dale. Elladan y vit mourir nombre d'elfes de sa connaissance, et être versé le sang de bien trop d'innocents qui n'avaient rien à faire sur un champ de bataille. L'issue de la bataille ne fut pas tout à fait celle qui fut espérée, mais désormais, la Terre du Milieu cessait de se voiler la face. Un Mal ancien avait refait surface, et il n'avait besoin ni des pouvoirs de sa grand-mère ni de ceux de son père pour le percevoir.
2951 TA. Après les évènements de la Désolation de Smaug, les jumeaux revinrent passer quelques années à Imladris, observant grandir celui qui était destiné à devenir un grand roi, gamin innocent ignorant le destin qui serait le sien. Nombre de parties de chasse les allièrent tous trois alors que "Estel" grandissait, s'affirmant jour après jour comme le jeune noble qu'il aurait du devenir auprès de son père. Ayant perdu un grand ami en la personne d'Arathorn, Elladan resta fermement opposé à la décision de son père de dévoiler sa véritable identité au jeune homme, même s'il comprenait que l'heure était sans doute venue pour ces révélations.
Lorsque Aragorn quitta Imladris pour suivre son destin, Elladan le suivit un temps, voulant s'assurer du bien-être de celui qu'il considérait tel un frère. Jusqu'à ce que l'homme se montre si bon rôdeur que l'elfe lui-même perdit sa trace et ne finisse par rebrousser chemin, convaincu que leurs routes se croiseraient de nouveau un jour ou l'autre.
Au jour d'aujourd'hui, on ne voit guère plus souvent Elladan à Imladris, bien qu'il ai appris à faire la paix avec cette cité dont il a un temps refusé la vision. Si son frère et lui ne possèdent pas les dons de voyance de leur père ou de leur sœur, ils ont cependant un sixième sens assez affuté leur permettant de revenir précisément quand on a besoin d'eux. Et il se pourrait qu'on ai besoin d'eux, alors que la menace de Sauron et de l'Unique se profile à l'horizon.
... et ce que je suis« Et as-tu remarqué les frères Elladan et Elrohir ? Leur vêtement est moins sombre que celui des autres, et ils ont la beauté héroïque que l’on prête aux seigneurs des Elfes – ce qui n’a rien d’étonnant chez les fils d’Elrond de Fondcombe. » Elladan ne compte pas parmi les plus grands représentants de sa race, son 1m80 de haut étant loin de rivaliser avec son père, ou le roi Thranduil, mais il demeure dans une moyenne tout à fait acceptable pour les siens. Il a les cheveux bruns et les yeux gris de son père, bien que le soleil parvienne aisément à y faire apparaitre des reflets bleus tels qu'on peut les trouver dans sa famille maternelle. A la différence de la plupart des siens, il garde les cheveux plutôt courts, sur lesquels il rajoute un diadème lors de rencontres officielles.
Sa particularité physique principale est d'être la parfaite copie de son frère, à moins qu'Elrohir ne soit sa parfaite copie à lui. A moins de les connaitre, il est bien compliqué de les différencier.
Question vestimentaire, il porte l'armure de cuir en quasi toutes circonstances, n'acceptant qu'à contre-cœur d'arborer des tenues plus légères lorsqu'il se trouve à Imladris. En cas de "vraie" bataille, il peut être amené à porter une armure de métal, plus solide, mais faite de façon à ne pas entraver davantage ses mouvements. Il aime être prêt à reprendre les armes en toutes circonstances.
Question armes, justement. Il manie l'arc avec une précision mortelle, l'arme, ainsi que son carquois, ne quittant que rarement son épaule, tandis qu'une épée elfique occupe sa ceinture sur sa hanche gauche. Une dague dans sa botte droite achève le tableau.
Elladan sait être l'ombre et la lumière. Tantôt celui qui entrainera ses compagnons de route dans des récits d'aventures ou des jeux d'esprits, tantôt se réfugiant dans la compagnie de sa monture à l'écart du groupe.
Vif d'esprit, il a une confiance inébranlable en son intuition et en son frère, ces deux là parvenant à se concorder au combat sans avoir besoin d'échanger une seule parole, tant ils se connaissent si bien.
Resté profondément marqué par la disparition de sa mère, il voue une haine viscérale aux orcs, jouant parfois sur le fil de l'inconscience quand il s'agit de les débusquer. Disons le clairement, c'est un fonceur, qui préfère prendre l'opportunité qui se montre à lui plutôt qu'attendre de pouvoir mettre en branle un plan de bataille qui risque de ne pas fonctionner.
Une chose qui peut le détourner de sa chasse est de devoir porter secours à autrui. Il ne laisse personne en difficulté s'il peut l'éviter, et ce même s'il se montre bien piètre guérisseur. Bien sur, il sait utiliser l'athélas et cautériser une plaie, ainsi que reconnaitre deux ou trois plantes utiles, mais là s'arrêtent ses connaissances en la matière. Peut-être compte-t-il un peu trop sur son père pour ça.
De même, il n'est pas cruel, et même un orc, son ennemi juré, a droit à une flèche mettant un terme à son agonie lorsque un tir le laisse mourant. Il ne supporte pas la torture, et malgré la facilité avec laquelle la pointe de ses flèches trouve ses ennemis, possède l'infinie bonté de ses parents.
Instruit. Difficile de ne pas l'être en étant le fils d'un Seigneur Elfe tel qu'Elrond. Lorsqu'il se trouve à Imladris, il prend plaisir à parcourir les écrits de la bibliothèque, traduisant sans difficulté plusieurs langues. Le Khuzdul lui résiste encore, mais cela n'est qu'une question de temps.
Derrière l'écranPseudo NathanAbraxas
Je suis rôliste depuis plus de dix ans
Ce que je sais concernant l'univers de Tolkien Vu les films, lu le Hobbit, le Seigneur des Anneaux et le Silmarilion... même si faut avouer que j'ai rien compris à ce dernier x)
Comment as-tu connu le forum ? partenariat First ans Last Winter
Un commentaire ? Aragorn
+ si vous êtes patients j'vous ramène Elrohir par la peau du cou